L'Insolente Prospérité du Football Mondialisé
La phase finale du Mondial de football commence. Le spectacle sportif tient en haleine des milliards de téléspectateurs. Le « beautiful game » réserve en effet souvent des surprises, comme l’élimination prématurée de l’Allemagne et de l’Argentine cette année.
En dehors du terrain, le football s’affirme comme un secteur économique en plein essor

La phase finale du Mondial de football commence. Le spectacle sportif tient en haleine des milliards de téléspectateurs. Le « beautiful game » réserve en effet souvent des surprises, comme l’élimination prématurée de l’Allemagne et de l’Argentine cette année.
En dehors du terrain, le football s’affirme comme un secteur économique en plein essor. Les télévisions acceptent de payer des droits de retransmission sans cesse plus élevés. Les salaires des joueurs frappent les imaginations. Les milliardaires et les Etats prennent le contrôle des plus grandes équipes de club. Le football devient ainsi un agent du soft power des nations, petites et grandes. A ce titre, la Chine exprime bien sûr de grandes ambitions.
Ces mutations appellent de nombreuses questions. Pourquoi tant d’argent? Véritable religion moderne, le football est-il aussi un business rentable? Quelles sont les motivations des chaînes de télévision? Quels sont les véritables enjeux économiques et politiques?